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Insaisissable Perfection

On pense être habitué à la vision d’un corps dans une société de l’image qui affiche sans cesse la nudité et valorise la beauté par l’extrême minceur.
Comment regarder un corps aspiré par le vide, un être qui s’accroche à sa fragilité pour y puiser une force voire une jouissance.
Est-il possible de faire belle image devant un corps qui s’inflige une privation, une souffrance ? 
Peut-on accepter de le voir prendre du plaisir à s’explorer et à s’exposer mis à nu sur l’image ?

Texte : Marie-Camille Riff-Sbrugnera

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